• La voie de la colère (Le Livre et l'Epée, #1)La voie de la colère d'Antoine Rouaud
    My rating: 3 of 5 stars
    Tome 1

    Bragelonne

    Octobre 2013

    480 pages

    Présentation de l'éditeur :

    Le général Dun-Cadal fut le plus grand héros de l’Empire, mais il n’est plus aujourd’hui que l’ombre de lui-même, une lamentable épave au fin fond d’une taverne.C’est là qu’une jeune historienne vient le trouver. Elle est à la recherche de l’Épée de l’Empereur, disparue dans le chaos des derniers jours de son règne, et que Dun-Cadal aurait cachée en un lieu secret.Pour elle, le vieux guerrier va ressasser ses souvenirs de gloire et ses regrets amers, à commencer par sa rencontre avec ce garçon qui lui sauva la vie et fit sa fierté avant qu’ils ne basculent tous deux dans le drame et le tourbillon de l’Histoire.C’est alors qu’un assassin sans visage se met à frapper au cœur de la République. Les fantômes du passé refont soudain surface, ravivant les anciennes rancœurs et la soif de vengeance d’un homme perdu sur la voie de la colère.

    Mon avis :


    Ce livre est le premier roman de l'auteur.

    L'histoire est divisée en deux parties dont les chapitres sont bien calibrés : ni trop court ni trop long. C'est un chassé croisé entre présent et passé.

    Dans la première partie, il s'agit de l'histoire d'un personnage, Dun-Cadal. Tout tourne autour de lui. Ainsi l'univers ou les personnages secondaires sont pas ou peu approfondis.

    Ces flashbacks, qui sont au final au centre de l'intrigue, esquissent l'apprentissage du jeune grenouille dont il faudra attendre la seconde partie pour en connaître l'histoire.

    Les scènes entre Dun-Cadal et son ancien apprenti Logrid sont les plus intéressantes de la première partie, créant un pont entre présent et passé. Il est d'ailleurs dommage que ne voulant  se consacrer que sur deux personnages, l'auteur n'ait pas un peu plus développé celui de Logrid.

    Il faut attendre la fin de la première partie pour voir apparaître un premier rebondissement en partie prévisible car logique. Ce dénouement est également la résolution de l'intrigue principale du roman. Enfin, c'est avec ce double rebondissement que l'auteur amorce la seconde partie du livre : l'histoire du personnage de Grenouille.

    Les redites de la première partie sont en réalité passé assez rapidement, l'auteur se concentrant sur les pensées de grenouille ou les faits extérieurs de sa relation avec Dun. Ainsi, la répartition passé présent est un peu plus équilibrée dans cette seconde partie.

    Le dénouement de cette partie et du roman est là encore assez prévisible et efficace. Il permet de relancer l'intrigue pour le second tome. Le sort réservé à Dun, dans ce dénouement, peut laisser certains lecteurs quelque peu perplexe au vue de l'importance du personnage dans la première partie.

    Pour finir, on peut saluer la prise de risque de l'auteur de faire un roman atypique non pas sur son fond mais sur sa forme. A voir si cela n'en décourage pas certain de lire la suite.


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  • Poison (Contes des Royaumes, #1)Poison de Sarah Pinborough
    My rating: 3 of 5 stars
    Tome 1

    Milady

    214 pages

    Date de sortie : 21 mars 2014

     Résumé :

    Lilith est en concurrence avec sa belle-fille tant dans le coeur des sujets que sur la beauté. Aussi n'a-telle d'autre choix que d'agir !

    Mais, ce n'est pas si facile de trouver quelqu'un qui fasse correctement le "sale boulot" !

    Mon avis :


    Premier tome d’une trilogie de réécriture des contes de fées.

    On commence par l’histoire de Blanche-neige.

    En réalité, il s’agit davantage de celle de sa belle-mère, Lilith, puisque l’histoire adopte son point de vue pour la grande majorité du récit. Ceci permet en partie d’inverser sensiblement la balance, en rendant la méchante sorcière un brin plus sympathique aux yeux des lecteurs. En effet, après tout elle n’a pas demandé à être méchante !

    L’auteure s’amuse avec les différents contes, sous forme de clin d’œil plus ou moins discret tout au long de la narration. Ainsi, on croise Aladin, le petit poucet, Hansel et Gretel … Cependant, on retrouve les ingrédients du conte tels qu’on le connait bien : le miroir magique, les nains, le prince charmant etc.

    Enfin, pas tout à fait car si on regarde le prince par exemple, le dénouement nous montre qu’il n’est pas si charmant que cela. Néanmoins, même si l’auteure revisite l’histoire et surtout les personnages, l’intrigue reste relativement simple, les surprises arrivant vraiment au niveau du dénouement.

    Toutefois, la vraie particularité de ce roman est sans doute plus lié à sa narration qui est clairement à destination d’un publique adulte voir jeune adulte.

    Une réécriture sympathique mais qui peine à se démarquer de l’histoire d’origine et de tous les traitements qu’elle a déjà subit. A voir ce que donnera le tome suivant.


    Mon avis (Ilks) :

    Ce roman est un peu long a démarrer et souffre de s'arrêter au moment où action et rebondissement relancent l'intrigue. 

    En effet, l'auteure a pris le parti de réécrire l'histoire de Blanche-Neige, mais peine à se démarquer du conte. On retrouve donc, sans grande surprise, la Reine, le prince charmant, les nains et le chasseur. D'autres protagonistes sont présentés dans ce tome, mais à peine sont ils esquissés qu'ils disparaissent de l'histoire. 

    Paradoxalement, c'est au moment où l'auteure prend de grande liberté avec la trame que le récit devient vraiment plaisant à lire, tant elle prend son lectorat à contre-pied. Sans rentrer dans les détails, on va de surprise en rebondissement et on en vient à regretter que ce roman soit aussi court.

    Si l'histoire n'est pas vraiment revisitée, la psychologie des personnages est, en revanche, nettement plus aboutie. Blanche-neige n'est pas la gentille sainte-ni-touche, la méchante Reine le devient par la force des choses, le prince charmant ne l'est pas tant que cela, quant au nain Grognon il tient plus de Prof que de Grincheux. Pour l'amoureux de la fantasy que je suis, affublé ce nain du surnom de "Grognon" m'a fait doucement sourire, quand je pense au caractère nettement plus belliqueux des nains décrits par Tolkien, Salvatore, Nicholls ou encore Heinz.

    Bref, beaucoup de promesses qu'on espère voir tenues et concrétisées dans le prochain tome.

     

     


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  • Le dernier des francs

    Le dernier des francs de Michel Pagel

    Edition : Critic

    Sortie : juillet 2013

     

     

     

     

    Quatrième de couverture :

    Jules César est mort.
    Le siège d’Alésia s’en trouve bouleversé, les armées romaines mises en déroute. De cet événement fondateur naît l’empire celte.
    Huit siècles et demi plus tard, Lucius Antonius Tubero quitte l’Empire romain pour Gergovie. Né bossu, il n’aurait jamais dû vivre et encore moins être promis en noces à la jeune et jolie Lirane. Sensible, d’une bonté naturelle, il ne se doute pas que son oncle, puissant Sénateur, lui ment et l’embarque dans une aventure périlleuse où politique, trahisons et complots seront son pain quotidien et lui dévoileront les chemins sinueux de son destin ; un destin qui se forgera dans le sang, celui des puissants empires celtes et romains, mais aussi celui des Parthes et des Huns, tous plus que jamais engagés dans une guerre implacable, à l’issue incertaine. Pour Lucius, malgré sa difformité, malgré les embûches, reste l’amour… et l’espoir, qui repose alors sur les épaules d’Alrik, le dernier des Francs…

    Mon avis :

    Dans le cadre d'une uchronie, l'auteur reprend une période phare de l'antiquité, à savoir la bataille d’Alésia et la réinterprète en assassinant César. La politique et les conquêtes ont, elles aussi, été réinterprétées : l’empire romain est loin de la grandeur qu’il connut réellement.

    La trame nous est racontée par Lucius Antonius "Tubero", jeune romain qui aspire à prendre place, avec l’aide de son oncle, au Sénat. Quand ce dernier lui demande d'entreprendre un voyage pour "sauver Rome", notre jeune citoyen n'a d'autre choix que de suivre les directives de son oncle et de se lancer à l'aventure.

    Avant même d'entrer dans le vif du sujet, je m'arrête un instant sur la couverture de ce roman. Je n'avais pas encore lu la quatrième de couverture, que déjà j'étais séduit. J’ajoute que l'écriture de Michel Pagel est aussi plaisante à lire, que la couverture à regarder.

    Le lecteur découvre, en même temps que le protagoniste, la mission qui lui a été confiée. A lui de la mener au mieux avec ses rares compagnons de route. Entre une jeune femme torturée, Lirane, et un franc, Alrik, fidèle à sa réputation, la tâche de notre héros va s'avérer compliquée.

    Toutefois, il est agréable de constater que l'auteur a su conserver l'esprit de ses protagonistes. Le jeune citoyen romain ne deviendra pas un guerrier né, etc.... Ce qui évite d’ailleurs à l'auteur de tomber dans le piège du stéréotype, ainsi, en fonction des évènements, les différents protagonistes agiront ou réagiront de façon cohérente.

    Le rythme de l'histoire s'intensifie à mesure que les pages se tournent, les rebondissements sont légion, seul le final est un peu en dessous du reste. En effet, j'aurai apprécié un final grandiose, l'auteur a opté pour une fin plus neutre et plus expéditive.

    Pour résumer, un livre agréable à lire.


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  • La roue du temps de Robert Jordan

    Tome 1 : L'oeil du monde

    Sortie : 23 mars 2012

     

     

    Quatrième de couverture : 

    Il existe un monde de lumière et de ténèbres où le bien et le mal se livrent une guerre éternelle.
    La Roue du Temps tourne, et les Âges naissent et meurent, laissant dans leur sillage des souvenirs destinés à devenir des légendes. Puis les légendes se métamorphosent en mythes, qui sombrent eux-mêmes dans l’oubli longtemps avant la renaissance de l’Âge qui leur donna le jour.
    Mais une vérité demeure, et les Aes Sedai n’oublient jamais ce qui s’efface de la mémoire des simples mortels.
    Ce qui fut, ce qui sera et ce qui est risquent pourtant de succomber aux assauts des Ténèbres.

    Mon avis :

    Si l’on s’en refaire au découpage initial de Jordan, l’œil du monde correspond au premier volume du cycle de la roue du temps. Ajoutons que ce volume bénéficie en prime d’une nouvelle traduction.

    La première chose à dire est que ce roman est un joli pavé qui avoisine les mille pages.

    L’auteur prend le temps dans les premières pages de présenter les différents protagonistes, que sont  Rand, Matrim (dit Mat), Perrin, Moiraine, Lan, Thom, Egwene et Nynaeve. Ce qui permet de se concentrer par la suite de se concentrer sur l’action.

    Leur aventure sera tout sauf une sinécure. Le groupe étant constamment harcelé par les Trollocs et les Myddraals. Un enchainement d’actions et de rebondissements. La trame de l’histoire va d’ailleurs s’étoffer avec la séparation du groupe pour aboutir à un dénouement pour le moins frustrant et qui donne envie de se jeter sur le second tome.

    Ce livre est donc une agréable plongée dans l’univers de l’auteur. Pour le moment beaucoup de questions restent en suspens, en effet l'ensemble des protagonistes sont des personnages en devenir. On commence doucement à cerner le personnage de Rand, les autres sont plus flous. L'intrigue débute à peine, on attend de découvrir le rôle de chacun dans la trame de l'histoire.

    Bref, de très nombreuses et belles heures de lecture en perspective.

     

     


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