• La Cité Noire de Thomas John

    Editeur : Asgard

    Sortie : Août 2011

     

     

    Quatrième de couverture : 

    Une cité régie par des sorciers aux pouvoirs déclinants.
    Une cité où toutes les sept nuits, lorsque les lunes se confondent, la mort hante les rues et emporte les défunts.
    Une cité d'aventures épiques, d'amour et de mort.
    Quel est donc le mystère de la Cité Noire ? Ao, Perceron et Kroll parviendront-ils à survivre ?


    Mon avis : 

    La Cité Noire est le premier tome d'un cycle qui en comporte actuellement deux.


    Avant même de vous donner mon opinion sur le livre en lui-même, je tiens à m'arrêter un instant sur la couverture, qui est simplement magnifique et tellement fidèle à l'âme de ce roman.


    En effet, ce qui m'a le plus marqué tout au long de ma lecture c'est l'univers très sombre, que décrit, avec un talent certain, l'auteur.
    Comme de nombreux premiers tomes, nous apprenons à decouvrir les personnages, les lieux, les us et coutumes de la société, notamment celle qui a lieu toutes les sept nuits lorsque les lunes se confondent. Autant le dire tout de suite, l'auteur pose doucement la trame de son histoire et pour les réponses il faudra attendre de lire le second tome.

    J'ai également été très agréablement surpris par les personnages. En effet, j'ai pris un grand plaisir à suivre les aventures d'un des protagonsites principaux : Kroll. Alors, certes c'est un ogr... un kromlek, certes il n'a pas grand chose du prince charmant, certes il a un métier pas très appréciable(éboueur médiéval, il fallait le trouver!), certes il n'est pas toujours le plus charmant ou le plus joyeux des camarades; mais malgré tous ses défauts, on ne peut s'empêcher de l'apprécier.


    Mais plus étonnant encore, j'ai vraiment apprécier les seigneurs de la cité, que l'on peut qualifier sans trop s'avancer de "méchants" de l'histoire. Deux grandes familles de sorciers s'opposent tout au long du roman. Je dois dire que j'ai adoré detester les Sourgne, en revanche, je ne me suis pas detesté d'adorer les Gordreg.


    Le seul personnage avec lequel j'ai eu des difficultés est Perceron. Peut-être parce qu'il est plus léger, plus jovial que les autres et que dans cet univers sombre il détonne. Peut être! Ou alors, ma vision de ce personnage se rapproche-t-elle étonnement de celle de Ryniver, qui le décrit comme étant de l'engence "des pleutres, des couards, des pétochards, des sans-couilles si tu préfères". En un mot, il est ce anti-héros qui se sort miraculeusement de toutes les situations et dont on rêve de le voir se réveiller ou, à défaut, de sombrer définitivement.

    En résumé, une bonne histoire, des personnages intéressants, un univers sombre et une fin qui donne envie de se jeter sur le second tome. En un mot, un bon livre de dark fantasy.

     


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  • La première leçon du sorcier (L'Epée de vérité, #1)L'épée de vérité de Terry Goodkind

    Tome 1 : La première leçon du sorcier
    My rating: 4 of 5 stars

    Tome 1

    Bragelonne

    681 pages

    juin 2012

    résumé :

    Richard Cypher mène une vie tranquile comme garde forestier en apprentissage jusqu'au jour où il vient en aide à une mystérieuse femme poursuivit. A partir de là sa vie va changer du tout au tout. Il va se lancer dans une quête dont il ne sait presque rien avec l'aide de cette femme et du vieillard qui lui a servit de maître.

    Mon avis :

    J'ai profité de l'édition collector à 10€ pour découvrir ce cycle.

    Bien que l'histoire se mette rapidement en place pour un premier tome, ce livre connait certaines longueurs en particulier au début du roman (par exemple en ce qui concerne le peuple d'Adobe).

    L'intrigue est originale tout en s'appuyant sur des bases classiques. On a un roman initiatique avec une quête et une équipe de héros qui se crée au fur et à mesure de l'évolution de la quête, avec bien sûr un méchant et quelques créatures magiques. Ce qui surprend un peu c'est la romance qui est particulièrement présente dans ce livre. En effet, parfois, nous assistons à de longues pauses narratives entièrement consacrées aux relations et sentiments entre les deux protagonistes principaux que sont Richard et Kahlan.

    Je ne sais pas si c'est le premier roman de l'auteur mais c'est l'impression qui en ressort : le début est un peu confus, il y a des contradictions et des incohérences dont l'auteur semble conscient puisque soit il le fait remarquer par un personnage soit il tente de se justifier, ce qui ne les fait pas disparaître pour autant. Heureusement plus on avance dans le livre et moins cela se ressent.

    Si au début et à la fin, nous suivons essentiellement Richard, au milieu l'auteur prend le parti d'alterner les points de vue et pas uniquement ceux des héros. Ainsi, nous en découvrons un peu plus sur Darken Rhal mais également sur d'autres personnages secondaires.

    Les personnages de Richard et surtout celui de Khalan mériteraient plus de cohérence entre leur personnalité et leurs actions surtout pour khalan qui nous est présentée relativement forte et indépendante mais qui ne supporte pas de décevoir Richard, rampant à ses pieds si besoin pour qu'il ne pense que du bien d'elle. Ce qui donne parfois des passages extrêmement lents et peu intéressants.

    Par ailleurs, si le passage avec les Mord-sith est particulièrement long, celui avec Ecarlate la dragonne rouge est très intéressant et offre un peu de légèreté après ce passage interminable de violences et de douleurs qui aurait pu être considérablement raccourci, tout en gardant son efficacité.

    La fin, bien que prévisible sur certains points, nous réserve son lot de rebondissements notamment en ce qui concerne les relations entre certains personnages.




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  • La légende de Drizzt de RA Salvatore

    Tome 11 : Lame furtive

    Editeur : Milady

    Sortie : 24 août 2012

     

     

     

    Quatrième de couverture : 

    Drizzt ne vit plus que pour détruire l’Éclat de cristal, un artefact maléfique.

    Avec ses alliés de toujours, il se rend à l’Envol de l’Esprit pour solliciter l’aide du prêtre Cadderly. Mais le redoutable artefact invoque de puissantes créatures qui se mettent en travers de leur chemin.
    Parvenus à destination, l’elfe noir et ses amis ne sont pas au bout de leurs surprises : Cadderly n’est pas ce qu’il prétend être, et l’Éclat de cristal est loin de représenter leur pire ennemi… ce qu’ils apprendront à leurs dépens.

    Mon avis : 

    Je reste toujours accro à cette série. Les personnages sont toujours les mêmes, les lieux changent peu, et pourtant je prend toujours énormément de plaisir à lire un tome de la légende de Drizzt.

    Lame furtive ne déroge pas à la règle. Mieux alors que j'avais trouvé le tome 10 un cran en dessous, j'ai eu la très agréable surprise de trouver un tome plus intéressant.

    La trame de l'histoire est assez simple... à  la base. En effet, Drizzt entouré de ses amis quitte le Valbise pour se rendre auprès de Cadderly pour que ce dernier détruise une bonne fois pour toute l'artefact : l'éclat de cristal.

    Le livre aurait pu être rythmé par les combats, l'éclat de cristal faisant son possible pour encourager tous les monstres (humains et non humains) des royaumes oubliés à venir le reprendre des mains de Drizzt.

    Même si le voyage de nos héros ne sera pas de tout repos, l'histoire va très vite se scinder en trois parties distinctes.

    On retrouve Wulfgar, le géant barbare, qui revient à la vie après être passé dans les mains d'Errtu. Si physiquement le colosse va bien, il n'en va pas de même pour son mental. Il est marqué, stressé, en un mot détruit. On regrètera ses invocations à Tempus et le jet de croc de l'égide. Malgré la volonté de ses amis de l'aider dans sa quête de guérison, il va finir par les abandonner. Le lecteur va donc suivre son errance jusqu'au début de sa guérison ou de sa fin.

    On retrouve également, le meilleur ennemi de notre drow, en la personne d'Entreri. Lui non plus n'est pas au mieux psychologiquement. Lui aussi cherche un sens à donner à sa vie. Mais contrairement à Wulfgar, il va être contraint de s'allier avec de vieilles connaissances, ce qui l'amènera inéluctablement vers un nouveau combat contre Drizzt.

    On l'aura compris, l'auteur s'est attaché ici à développer la psychologie de certains personnages, tout en conservant les éléments qui ont fait le succès des légendes de Drizzt.

    Mon seul regret concerne la fin du livre que j'ai trouvé frustrante. On a envie de savoir ce qui va arriver à bon nombre de protagonistes, mais pour cela il faudra attendre le prochain tome.

    Alors vite, la suite!

    Du même auteur :

    La légende de Drizzt, tome 10 

    La légende de Drizzt, tome 12

     

     


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  • La Trilogie de Farsala d'Hilari Bell

    Tome 1 : La Flamme

    Editeur : Milady

    Sortie : Avril 2009

    Note : 2,25 / 5

     

     

     

     

     Réumé :

    Les Hrums sont aux portes du royaume de Farsala. Alors que la guerre se précise, les deux camps se préparent à l'inévitable. Le commandeur de Farsala soucieux de conserver sa place ainsi que la vie de sa fille Soraya envoie cette dernière dans un endroit éloigné. Lors de ce voyage, Jiaan (qui fait partie des cavaliers désingés pour l'escorter) et Soraya font la rencontre d'un marchand pas très honnète : Kavi. En tentant d'escroquer ces fiers farsalans, Kavi est démasqué. Ne lui reste plus qu'à faire bonne figure et se résoudre à aider son royaume : Farsala. Mais personne n'est à l'abri d'une mauvaise rencontre... 

     

    Mon avis : 

    La Flamme est le premier tome de la trilogie de Farsala.


    Avant même de vous parler du roman, je tiens à pousser un coup de gueule contre le "génie" qui a écrit la quatrième de couverture. En effet, en l'espace de 13 lignes, nous avons droit au résumé de la fin de ce roman. Du coup la lecture perd grandement en intérêt, quand on connait par avance le dénouement de l'histoire.


    Car l'histoire en elle-même est plutot intéressante. Je regrette néanmoins que ce livre se rapproche plus du livre d'aventure que de la fantasy. Mais mis à part ça, j'ai pris plaisir à lire ce roman.


    L'auteure nous décrit les préparatifs des deux camps pour la guerre. D'un côté les Hrums, qui se rapprochent par leur rigueur et leur tactique des romains de l'antiquité. De l'autre, le royaume de Farsala, farouches chevaliers, barbares dont la technique consiste à envoyer la cavalerie foncée dans le tas!


    L'histoire nous est racontée à travers trois personnages que sont Jiaan, Kavi et Soraya. Si les deux premiers ont un rôle important dans ce premier tome il n'en va pas de même de la troisième. Exilée chez les Suuds, elle apprend à leur contact une forme de magie. Pour autant ce personnage n'apporte rien à l'histoire. Espérons que son rôle sera plus important dans le second tome.


    Je dois reconnaitre que je n'ai pas particulièrement accroché avec les deux protagonistes masculins. Ces personnages sont trop prévisibles. Le premier a tout du héros classique : honneur, loyauté etc... Ne lui manque que la naisance pour en faire un véritable leader de son peuple. Malheureusement, la fin du premier tome me laisse à penser que l'on se dirige doucement mais surement vers un Jiaan sauveur du peuple de Farsala! Espérons que "l'héritage" que sous entend l'auteure donnera un peu plus de profondeur à ce protagoniste.

    Kavi, quant à lui est l'exact opposé de Jiaan : fourbe, menteur.... Ce personnage avait tout pour devenir vraiment aussi intéressant que machiavélique et devenir le méchant de l'histoire. Malheureusement l'auteure en a décidé autrement!


    Bref, il y a du positif et du négatif dans ce livre. Attendons de voir ce que donnera le second tome pour se faire une idée plus précise.


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