• Boulot mortel (Funèbres, #1)Boulot mortel de Rachel Caine
    My rating: 4 of 5 stars
    tome 1

    J'ai lu

    448 pages

    Avril 2014

    présentation de l'éditeur :

    « Après avoir servi quatre ans dans l’armée, j’ai choisi une reconversion dans un secteur plutôt original : le service funéraire. Moi qui croyais que le contact avec les morts serait moins stressant qu’un champ de bataille, j’étais loin du compte... Qui veut déterrer les secrets des pompes funèbres Fairview a tôt fait de se retrouver six pieds sous terre, sachez-le ! »

    Mon avis :


    Il s'agit d'une premier tome d'une série atypique.

    En effet, si le roman commence par une intrigue simple : Brin change de vie et commence son emploi dans les pompes funèbres. Très vite l'intrigue va se complexifier et s'assombrir, si bien que le lecteur ne sait jamais à l'avance la direction que l'auteure va choisir.

    De même, tout au long du roman, nous allons de rebondissements en rebondissements. Ainsi, notre héroïne meurt à la fin de son premier jour de travail. C'est sans compter sur cet homme mystérieux qui lui injecte un produit aux capacités inattendues.

    Comme souvent, dans un premier tome, on découvre l'univers avec les yeux de l'héroïne novice : Brin va tomber en plein trafic et complot concernant un remède pour le cancer qui s'est révélé avoir la capacité de maintenir les morts en vie ! Bien sûr ce remède comporte quelques effets secondaires non négligeables, comme va le découvrir assez rapidement Brin.

    Heureusement, Brin va être entourée du mystérieux homme qui l'a sauvé et d'un autre encore plus énigmatique. On assiste progressivement à la formation d'une équipe qu'on retrouvera probablement tout au long de la série.

    Rachel Caine nous livre ici un roman original qui sort vraiment des sentiers battus.

    Dans ce premier tome, on trouve de l'émotion, de l'action et un brin d'humour. Bref un pur régale comme à chaque fois avec cette auteure !

    De la même auteure :

    Vampire city 3 : Crépuscules des vampires (BlackMoon)

    Vampire city 4 : la fête des fous (BlackMoon)

    Gardiens des éléments 1 : la maitresse du vent (Eclipse) 

    Gardiens des éléments 2 : vague de chaleur (Eclipse/Crimson)

    Gardiens des éléments 3 : Sueur froide (Eclipse/Crimson)


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  • Flatland d'Edwin A. Abott

    Editeur : Zones sensibles

    Sortie : 18 octobre 2012

     

     

     

     

     

     Quatrième de couverture :

     En haut, en bas : ce sont là deux expressions qui n'ont pas cours à Flatland. A les employer, on risque de perdre la tête, au propre comme au figuré. 

    Car les habitants de ce pays plat, très plat, s'il leur est impossible de craindre que le ciel ne leur tombe sur la tête, détestent les illuminés, les faux prophètes, ceux qui propagent l'évangile de la Troisième Dimension. 

    Qu'ils soient Triangles agressifs, Carrés honorables ou Polygones aristocratiques, leur géométrique existence est bien assez peuplée d'embûches pour qu'ils n'aillent pas faire l'effort de croire à ce qu'ils ne voient pas. 

    Et nous, ne sommes-nous pas aussi aveugles qu'eux ? 

    A la manière du grand Swift, la savoureuse histoire d'un univers qui ne connait que deux dimensions.

     

    Mon avis :

    Recommandé par mon libraire (dieu que je regrette la fermeture de Virgin !)  et définit comme un rêve par Sheldon dans Big Bang theory, je me suis donc lancé dans la lecture de ce livre pas comme les autres.

    En effet, ce livre raconte l’histoire ou du moins le mode de vie des habitants de Flatland, joli monde ou tout est en deux dimensions.

    A l’instar du monde médiéval, les flatlandiens sont répartis par caste. Tous les flatlandiens sont des polygones. Ainsi, pour donner quelques exemples :

    Le plus gens pauvres (ouvriers, soldats) sont des triangles isocèles qui tendent à travers leurs actions méritoires  vers une amélioration pour les générations futures …… en triangles équilatéraux. Les juristes, tels le narrateur sont des carrés.

    Plus les castes sont importantes et plus leurs représentants ont de côtés, ainsi mieux vaut il être en Flatland un dodécagone qu’un vulgaire triangle. Plus le polygone à de côté et plus (d’un point de vue flatlandien)  il se rapproche du cercle : la plus haute des castes de ce monde.

    Une fois familiarisé avec les habitants de ce monde, l’auteur nous explique toute la difficulté de différencier un triangle d’un carré etc… Pour nous qui connaissons les trois dimensions, la distinction n’est pas difficile à faire, en revanche, quand vous voyez tous en deux dimensions  c’est nettement plus compliqué.

    Je rassure tout de suite les personnes qui, comme moi, sont allergique à la géométrie, Flatland est suffisamment ludique et passionnant pour que vous ne reviviez pas vos heures cauchemardesques de cours de math.

    En effet, comme souvent en science-fiction, certains passages méritent d’être lu de façon attentive, car derrière les aventures d’un carré se cachent des réflexions sur notre monde.

    On ne peut difficilement parler de l’histoire, inutile d’attendre que scène d’action sur scène d’action se succèdent ou qu’une  romance se crée, tel n’est pas le but de ce livre.

    C’est un livre à lire et peut être à relire, un livre qui vous fera réfléchir sur de nombreux sujets. Un livre simple, court mais tellement intéressant.

    Un livre qui ne sera jamais un coup de cœur, mais qui a eu le mérite de ne pas me faire fuir malgré mon dégout de la géométrie, et ça c’est déjà beaucoup !

     

     


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  • L'île des morts de Roger Zelazny

    Editeur : J'ai lu

    Sortie : février 2001

    Note : 3 / 5

     

     

     

     

     

    Quatrième de couverture :

    XXXIIe siècle. Francis Sandow est le doyen de l'humanité, le seul homme en vie à avoir connu le XXe siècle. Il est aussi l'une des cent plus grosses fortunes de la galaxie et l'un des vingt six Noms - l'avatar d'un dieu ancien, Shimbo de l'Arbre Noir. Francis Sandow est un démiurge, un Faiseur de mondes. Aujourd'hui, il vit sur Terre Libre, un des univers qu'il a créé. Mais sa retraite est troublée par un mystérieux inconnu, qui possède le pouvoir de ressusciter tous ceux que Sandow à connus au cours des siècles. Parmi lesquels Kathy, son premier et unique amour... Rendez-vous est pris sur l'île des morts, ce lieu que Sandow a façonné jadis et qui échappe désormais à son contrôle...

    Mon avis :

    Mon commentaire de l’Ile des morts aurait probablement été différent si je n’avais déjà lu le cycle des princes d’Ambres.  En effet, si on peut sans peine reconnaître le style de Zelazny dans ce roman, il est constant que l’Ile des morts n’est pas au niveau des aventures des princes d’Ambres. Pour autant, ce livre étant indépendant, il n’est nul besoin d’avoir lu un ouvrage de Zelazny pour découvrir ce roman.

    D’autant que ce livre est très agréable à lire. L’histoire est assez simple et par moment un peu décousue, toutefois, plus que l’histoire ce sont surtout les questions soulevées par l’auteur qui font la richesse de cet ouvrage.

    En effet, une fois le livre fermé, il est difficile de ne pas réfléchir aux thèmes évoqués par l’auteur. Alors, certes, ce livre est un pur roman de science fiction, en conséquence, les thèmes abordés et les problèmes soulevés sont théoriques, néanmoins il n’en demeure pas moins intéressants.

    Je doute en effet d’être un jour immortel, je me souhaite de rencontrer les problèmes d’opulences de notre héros, et sauf avancée majeure dans la conquête spatiale, je doute d’avoir à me pencher sur la problématique des voyages interstellaires. En revanche, d’autres thèmes sont plus universels, pour n’en citer qu’un : la religion.

    Pour conclure sur l’histoire, je dirai que les digressions faites par l’auteur m’ont nettement plus intéressées que l’histoire en elle-même.

    Quant aux personnages principaux, qu’en dire ! Une fois encore ce roman souffre de sa comparaison avec le cycle des princes d’Ambre. Les personnages m’ont paru sans grande consistance, du coup difficile de s’identifier à eux et plus encore de ressentir un quelconque attachement ou répulsion.

    Selon moi, ce livre aurait mérité quelques  pages supplémentaires et une fin un peu plus aboutie. Mais au risque de me répéter, l’histoire est secondaire et ne sert qu’à mettre en avant les questions soulevées par l’auteur.

    Ce livre est donc une belle découverte.

     Du même auteur : 

    Les neufs princes d'Ambre

    Les fusils d'Avalon

    Le signe de la licorne

    La main d'Obéron

     

      


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  • La Horde du Contrevent d'Alain Damasio

    Sortie : Mars 2007

    Editeur : Folio SF

    Note : 5 / 5

     

     

     

     

     

    Quatrième de couverture : 

    Un groupe d'élite, formé dès l'enfance à faire face, part des confins d'une terre féroce, saignée de rafales, pour aller chercher l'origine du vent. 
    Ils sont vingt-trois, un bloc, un nœud de courage : la Horde. Ils sont pilier, ailier, traceur, aéromaître et géomaître, feuleuse et sourcière, troubadour et scribe. Ils traversent leur monde debout, à pied, en quête d'un Extrême-Amont qui fuit devant eux comme un horizon fou. 
    Expérience de lecture unique, La Horde du Contrevent est un livre-univers qui fond d'un même feu l'aventure et la poésie des parcours, le combat nu et la quête d'un sens profond du vivant qui unirait le mouvement et le lien. Chaque mot résonne, claque, fuse : Alain Damasio joue de sa plume comme d'un pinceau, d'une caméra ou d'une arme… 
    Chef-d'œuvre porté par un bouche-à-oreille rare, le roman a été logiquement récompensé par le Grand Prix de l'Imaginaire.

    Mon avis : 

    Quand votre libraire vous dit :" si j'avais le droit de n'emporter qu'un seul livre sur une île déserte, ce serait celui-ci!", on ne se pose pas de question, on l'achète et on le lit.

    Bien que je sois relativement novice en science-fiction, je peux néanmoins affirmer que ce livre est un véritable OVNI. Aussi, je ne me risquerai pas à le classer dans un sous-genre de la SF. La seule chose que je peux affirmer est que ce livre est un véritable chef d'oeuvre.

    Dès la première page, deux choses vous sautent aux yeux. Tout d'abord, la numérotation des pages est faite à rebours. Ensuite, le marque page présente sur ses deux faces les protagonistes et leur symbole.

    A l'instar du Trône de Fer de Martin, l'histoire est racontée par différents protagonistes. Mais contrairement à Martin, le découpage de Damasio, ne se fait pas par chapitre. Pour permettre à l'auteur de multiplier les points de vue au sein d'un même chapitre, ce dernier a opté pour un système très particulier. En effet, chacun des vingt trois membres de la horde est représenté par un symbole : Golgoth sera représenté par l'Omega, Pietro par Pie... Aussi chaque paragraphe débute par le symbole du hordier narrateur ! Autant dire que le marque-page est une véritable bouée de sauvetage quand on commence notre lecture.

    La trame de l'histoire est assez simple,  la Horde du Contrevent raconte l’histoire de la 34e Horde, une équipe de vingt trois personnes organisée autour de Golgoth pour lutter contre le vent qui domine leur monde. Leur but : découvrir la source des vents, l’Extrême-Amont. 

    Si la trame est simple, l'histoire quant à elle est beaucoup plus élaborée. Leur quête les amènera à parcourir des lieux où le vent règne en maître, des personnages qui feront tout pour les ralentir ou les bloquer, enfin et surtout leur quête les amènera vers leur destin .  L'action est omniprésente, il y a très peu de temps mort, si bien qu'il est difficile de refermer ce livre. 

    Si je devais trouver un défaut à cet ouvrage, je dirai que la toute fin du livre n'est pas à la hauteur du reste du roman.Toutefois, à bien y réfléchir,les derniers chapitres sont d'une telle intensité, qu'aucune conclusion ne m'aurait réellement satisfait.

    En résumé, un livre émouvant, époustouflant,  fascinant, merveilleux, bref une très très belle réussite. 

     

     


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