• La tour des illusions

    La tour des illusionsLa tour des illusions d'Anthelme Hauchecorne

    Editeur : Lokomodo

    Sortie : 12/01/2011

    256 pages

     

     

     

     

    Quatrième de couverture :

    Fuyant un mari machiste et violent, Myriam trouve refuge auprès d une communauté de sans-abri. Avec sa fille Charlotte elle partage leur squat, entre beuveries, bastons et camaraderie. Elle fait la rencontre de Justin, indécrottable poivrot qui la prend sous son aile. Peut-elle compter sur lui ? Mais a-t-elle seulement le choix ? Ensemble, ils essaient de survivre dans cette Cour des Miracles régie par Hugues, patriarche trop gentil pour être honnête. Mais la rue n est pas un dîner de gala, aussi doivent-ils se méfier du Diablotin et de sa bande de voyous défoncés. Quels secrets cache Justin ? Comment a-t-il atterri ici ? Quand cinquante SDF disparaissent sans laisser de traces, le mystère s épaissit. Myriam devra trouver seule les réponses, en passant par les ténèbres et la folie... De troublantes expériences menées au coeur de l inquiétante tour d un milliardaire, un laboratoire souterrain, des égouts où même des mercenaires endurcis regimbent à s aventurer, des créatures meurtrières. Horreur, trahison, cynisme... ...Jusqu où ira-t-elle pour retrouver sa fille ?

     

    Mon avis :

    La tour des illusions est un roman fantastique d’Anthelme Hauchecorne.

    La première chose à dire  est que l’auteur est une des plus belles plumes que j’ai eu l’occasion de lire. En effet, il a l’art de la formule, chacune de ses comparaisons mériterait d’être extirpée et condensée dans un recueil. Certaines sont saignantes, d’autres cyniques mais la plus part sont vraiment caucasses.

    Ce roman est une sorte de conte moderne où, contrairement à ses glorieux ancêtres,  tout n’est pas beau ni ne finit bien. La tour des illusions raconte le cauchemar de SDFs de l’Est de la France, où quand la misère est mise, malgré elle, au service de la science.

    L’histoire commence doucement mais s’intensifie à mesure que les pages se tournent et que les pièces du puzzle s’imbriquent. Ainsi, une fois passée la présentation des différents protagonistes, l’histoire débute et à partir de ce moment il devient très difficile de lâcher sa lecture.

    Les différents personnages m’ont tous fait penser à des antihéros. Tous sont brisés, tarés… Pourtant malgré tous leurs défauts, on fini par s’attacher à certains d’entre eux. On espère les voir s’en sortir. De fait, à de rares exceptions prêts, nombreux sont ceux qui ont goûté à l’ironie de la vie qui les a conduit à tout perdre.

    Puis vient l’arrivée dans la tour, le final le l’histoire. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’à compter de ce moment là, la trame atteint son apogée. On bascule dans une sorte de huis clos fantastico-sado-apocalyptique. Comprenez où l’horreur succède à l’horreur ! Se pose alors la question du jeu de mot du titre : doit-on parler de la tour des illusions ou de la tour des désillusions. Ce qui pourrait se résumer par cette phrase : « Dieu, dont la réputation de mesquinerie va de Sodome à Gomorrhe en passant par Babel, n’exauce pas les prières qui commencent « Bon Dieu de merde ! » ». Phrase qui à elle seule résume bien l’atmosphère de ce livre.

    En résumé, un livre sombre mais magnifique, je ne peux que le recommander.

     

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